Le site internet d’Arte nous propose un superbe web documentaire sur le bidonville de la Folie à Nanterre. Mêlant les interviews d’époque de Monique Hervo et les images récente de la bande dessinée de Laurent Maffre, nous vous invitons a vous rendre au 127 rue de la Garenne à Nanterre
Monique Hervo nous conte ses moments vécus au bidonville de la Folie à Nanterre, de 1959 jusqu’en 1971. Habitante du bidonville, elle saisit ces instants de vie avec ses voisins par la photographie et des interviews.
Pour mettre en lumière les années de Monique Hervo dans la bidonville de la Folie, une bande dessinée Demain, demain de Laurent Maffre (parue en 2012), permet de nous imager l’arrivée massive dans les années 1960 des immigrés algériens en France. A travers l’histoire de Soraya, Kader et leurs enfants qui se retrouvent à vivre au bidonville, Laurent Maffre décrit le quotidien de ces familles vivants dans des situations précaires et confrontés aux difficultés quotidiennes : la boue, un seul point d’eau pour des milliers d’habitants, des baraques saccagés, le froid…
Pour plus d’informations sur la Bande dessinée vous pouvez également consulter ce site : http://www.actes-sud.fr/actualites/demain-demain-laurent-maffre
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Blondeau Katy (15 janvier 2013). Bidonville de la Folie, 127 rue de la Garenne, Nanterre. Le Bidonville de La Campa. Consulté le 26 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/qp24
Je suis arrivée à l’âge de trois mois aux Provinces Françaises, à la Folie, en mars 1958. Cependant l’école, portant le même nom que la cité qui l’abritait, n’a ouvert ses portes qu’en 1964. C’est sans doute pour cela que Mme Hervo et M. Maffre ont commis une erreur dans leur BD. Dès l’ouverture de cet établissement, les enfants des bidonvilles ont afflué dans l’école de garçons et l’école de filles. Contrairement à ce que rapporte Mme Hervo, je me souviens d’une violence larvée. Comment aurait-il pu en être autrement d’ailleurs, vues les conditions dans lesquelles ils vivaient? Je crois également me souvenir que c’était surtout les filles qui étaient de corvée d’eau. J’ai gardé de nombreux souvenirs de cette époque.